Le scénario de Gianfranco Manfredi est haletant et fournit beaucoup d’informations, tout au long de cette histoire, sur l’origine du windigo, qui fait partie de la mythologie amérindienne. Ainsi, les chasseurs restés trop longtemps seuls et ayant subi l’état de famine dans la forêt en hiver, sont parfois poussés au cannibalisme pour survivre, et leur esprit reste marqué par cet acte, devenant un de ces êtres monstrueux craints par les Indiens.
Quant à Pasquale Frisenda, son trait, très fort sur les mouvements, est toujours aussi noir, dense, rapide, précis, accentuant la mise en scène, la tension, la terreur ressentie par les personnages. Les amateurs du genre ne peuvent être que ravis de ce nouvel opus.
Mickael du Gouret (Auracan)