Lire le bestiaire de Boucq, c'est mieux que d'aller au zoo et c'est aussi populaire : chaque enfant, chaque adulte (si, si, ça existe), chaque animal peut toucher ces créatures, comme on disait de femmes de mauvaise vie, d'enfants du bon dieu ou de canards sauvages.
Osera-t-on les toucher ?
Ces bêtes sont bien d'aujourd'hui et s'inscrivent pourtant dans une tradition qui va de la totémisation primitive au film d'horreur par Hieronymus Bosch, Salvator Rosa ou La Fontaine. Boucq fait rire car il ironise sur les moeurs des humains en mêlant bêtes et hommes, ne serait-ce que par les habits (Moucherot et le chat de Gelluck en tigre, les otaries à chapeau melon, etc.).
Revue de presse
« Un pur régal : un concentré de folie douce... Avec sa sûreté de trait et son humour narquois, le vir... »
Un pur régal : un concentré de folie douce... Avec sa sûreté de trait et son humour narquois, le virtuose Boucq s'avère égal à lui-même : enthousiasmant.