Le propos critique du jeune Prado garde une étonnante actualité : dans une société guidée par le seul profit, tout se déglingue, des relations humaines à l’environnement ; il n’y a pas de fuite individuelle possible. Le trait mordant et vif de Prado, proche de la gravure, souligne avec ironie une vision du monde qui pourrait être effrayante si elle n’était tempérée par l’humour.
64 pages noir et blanc, nouvelle traduction (G. Abel), nouvelle gravure, 13 euros. |